Phébus

Démarche innocente... feuilleter un album de famille ne l’est jamais. Photos ; anonymes pour la plupart ; et d’autres, celles du mariage de mes parents et de mon oncle, de mon père entouré d’amis inconnus, photos de bals et portraits d’enfants, toutes mises en scène et signées Phébus. Rares sont les familles arméniennes arrivées à Paris dans les années 30 qui ne sont pas passées par son studio. C’est en regardant ces photos, celle de ma famille et d’autres retrouvées après des repérages que m’est venu le désir de faire revivre par la fiction la vie d’une famille — la mienne, entrelacée autour de celle de Phébus et la vie d’une communauté qui défile dans son studio.

Aide au parcours d'auteur du CNC, parrainé par Nicolas Klotz